La Savane des Esclaves Les Trois-îlets Martinique
©La Savane des Esclaves Les Trois-îlets Martinique|MDES
Mon voyage à travers L'histoire de la Martinique

Découverte de La Savane des Esclaves

Si vous recherchez une immersion captivante dans l’histoire et les traditions de la Martinique, La Savane des Esclaves aux Trois Ilets est une escale incontournable à inscrire sur votre itinéraire.

Gilbert Larose La Savane des Esclaves Les Trois-îlets Martinique
©Gilbert Larose La Savane des Esclaves Les Trois-îlets Martinique
Gilbert Larose

Propriétaire de la Savane des Esclaves

400 ans d’histoire de la Martinique

Niché dans un parc paysager de 3 hectares, ce musée à ciel ouvert, bâti par Gilbert Larose, vous transporte à travers 400 ans d’histoire, depuis l’arrivée des premiers peuples jusqu’à l’ère post-esclavagiste, offrant ainsi une expérience enrichissante et émouvante aux visiteurs.

Cela faisait un moment que je n’étais pas venue à La Savane des Esclaves ! Au-delà des espaces historiques, le parc, les jardins, la diversité des animations en font un lieu de promenade et de culture pour toute la famille.

Dès mon arrivée, je suis accueillie dans une charmante case créole, où l’on me remet un plan équipé de QR codes. Ce système de QR codes pour les visiteurs, c’est une super idée ! Chacun peut vivre l’expérience avec son smartphone, dans le sens qu’il veut, libre de s’attarder devant chaque espace et les panneaux d’informations dispersés à travers le parc, chacun offrant une immersion unique dans la culture et les traditions martiniquaises.

   Compter 1h30-2h pour la visite (hors ateliers cacao ou cassaves).

Des espaces thématiques

Musée « Mémoires de nos ancêtres »

Je parcours le site, en commençant par le petit musée « Mémoires de nos ancêtres » où des statues grandeur nature sculptées dans le bois reproduisent la vie des esclaves sur les plantations. Une vidéo explicative de Gilbert Larose présente l’histoire de La Savane des Esclaves, sa démarche de préservation, de valorisation du patrimoine culturel et alimentaire… C’est une introduction essentielle pour que votre visite prenne tout son sens.

Village Antan Lontan

Au départ de la Place de l’Esclave Romain – du nom de l’esclave qui déclencha la révolte qui aboutira à l’abolition de l’esclavage en 1848 – je commence donc ma balade par le Village Antan Lontan et sa Rue Case-Nègres détaillant la vie des esclaves sur les habitations.

Rue Case Nègres

C’est une plongée riche en émotions – et incitant à la réflexion – dans le quotidien des esclaves à travers une reconstitution immersive de leur habitat et de leur mode de vie. On y découvre leurs cases en bois ti-baume, la façon dont ils étaient traités (et punis…), à l’aide d’exposition d’outils et de mises en scène.

Les 25 cases traditionnelles de La Savane des Esclaves sont entièrement réalisées en bois ti baume, roseaux, feuilles de canne et de latanier.

Jardin créole 

Jardin médicinal

Le village évoque le passé à l’époque post-esclavagiste, avec ses cases traditionnelles et ses jardins créole et médicinal assurant la subsistance et la transmission, témoins de la vie des ancêtres.

Les nombreuses espèces plantées subsistent encore aujourd’hui dans le jardin créole des Martiniquais, remis au goût du jour par la quête du bio et du manger sain…

Le Village Kalinago

Plus loin, le Village Kalinago rend hommage à la civilisation amérindienne, les premiers habitants de l’île avant l’arrivée des colons.  Le musée village avec ses différents « carbets » met en lumière des traditions ancestrales : mode de vie, rituels… De multiples panneaux d’informations et mises en scène me transportent dans le passé. Du haut de son amphithéâtre en pierre, on a un joli panorama sur le site de la Savane des Esclaves.

C’est ici qu’ont lieu les différents spectacles organisés par la Savane des Esclaves.

Les Délices de Ti Gilbé

Les Cassaves & Farines de légumes

Je me dirige ensuite vers la nouvelle Maison de transformation de légumes pays, perchée au-dessus du Village Kalinago.

   La vue est splendide : on domine le site à 180 degrés !

Vous pourrez y rencontrer Ti Gilbert ou son fils, dans leur nouvel atelier. Ces passionnés nous font découvrir les secrets de la transformation du manioc, de divers légumes et de fruits, notamment une gamme de farines (dachine, manioc, fruit à pain, banane…) et des poudres (mangot, groseille peyi…).

Vous pouvez en acheter, passer commande ou encore vous installer à la terrasse du petit snack :  moi j’ai commandé une cassave à la chiquetaille de morue et une crêpe au bâton kako, et mon amie des accras de morue et des frites de patate douce.

 

Glaces artisanales

Nous continuons à flâner dans ce très bel endroit. Avant de partir, je fais un péché de gourmandise à la Manioquerie qui accueille La Case à Glaces où je me délecte d’un sorbet d’atoumo élaboré à partir des fruits et plantes du jardin bo kay.

   Bien sûr tous les produits sont issus du jardin.

 

La boutique des artisans

Je termine ma visite à la Boutique où je trouve une sélection de produits artisanaux «  Made in Martinique », de livres sur la nature et l’histoire de la Martinique, les BD de Gilbert Larose, des épices, des confitures, des farines, des savons et autres spécialités locales.

Les Ateliers & Spectacles

   

Tout au long de l’année la Savane est lieu de rencontre et d’échange, c’est un vrai lieu de vie. On y organise :

  • Des ateliers de fabrication de bâton cacao
  • Des marchés artisanaux et bio
  • Des spectacles de danses traditionnelles « Migannaj Kiltirel », présentés par le Ballet Tifermasc
  • Des concerts

   La Savane des Esclaves est bien plus qu’un simple musée, c’est un véritable voyage à travers le temps et l’histoire de cette île aux mille facettes. C’est aussi l’engagement d’un homme, de toute une famille, d’une équipe, de collaborateurs et d’historiens qui ont fait ce lieu.

Merci Gilbert pour cet endroit en constante évolution, votre réussite est méritée !

Allez-y de notre part !

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