Les Colibris
C’est sans doute l’oiseau le plus connu de Martinique ! En réalité il en existe 4 espèces.
C’est sans doute l’oiseau le plus connu de Martinique ! En réalité il en existe 4 espèces.
Le Colibri à tête bleue (Cyanophaia bicolor), endémique de la Martinique et de la Dominique, est le plus rare. On le rencontre au sommet de la Montagne Pelée.
Le Colibri fal vert (Eulampis holosericeus) au plumage vert mordoré est plus courant. On le croise dans les zones sèches à basse et moyenne altitude et les jardins fleuris autour des maisons.
Le Colibri madère (Eulampis jugularis) ou Colibri fal rouge – pour la couleur de sa gorge – est celui que l’on voit le plus facilement en Martinique. Il fréquente les jardins et vient boire dans les petits abreuvoirs d’eau sucrée installés pour lui.
Enfin le plus petit de tous, le Colibri huppé ou Colibri foufou (Orthorhyncus cristatus), dont on entend le vonvon quand il vole, fréquente aussi les jardins et les vérandas de presque tous les milieux naturels de l’île. Seul le mâle possède une huppe érectile.
Tous ces colibris sont les seuls oiseaux au monde capables de voler en arrière !
Dendroica petechia
Appelée localement « Didine », on la rencontre assez facilement dans les sous-bois, dans les mangroves. Elle existe dans tous les pays de la Caraïbe avec des variantes de couleurs. En Martinique, elle a la tête orangée, le dessus vert olive, le dessous jaune, les ailes et la queue grise.
Coereba flaveola
Reconnaissable à sa poitrine et son ventre jaune vif, il est très fréquent dans tous les milieux de la Martinique, dans les jardins, près des maisons et même en ville. Il pousse de petits cris aigus.
Bubulcus ibis
Chez nous, on l’appelle Pique-bœufs ou Aigrette pique-bœufs car on le trouve à proximité des troupeaux de bœufs, parfois même sur leur dos pour les épouiller ! C’est un héron tout blanc très commun en Martinique. Il adore suivre les engins agricoles et même les tondeuses à gazon pour se nourrir d’insectes et de vers des terres fraîchement retournées. Le soir il dort perché sur les palétuviers des mangroves.
Butorides virescens
Ici on l’appelle Kayali car quand il s’envole il pousse un cri strident « kio kio ». On le rencontre facilement partout où il y a de l’eau, notamment dans la mangrove, perché sur les palétuviers. Ce petit héron est reconnaissable à sa gorge rousse et ses plumes vert bleu aux reflets métalliques.
Buteo platypterus
Ici on l’appelle le « Malfini » ou le « Mangé poulé » car il a la réputation de s’attaquer aux poussins dans les poulaillers. Ce petit rapace diurne niche dans toutes les forêts à toutes les altitudes mais il n’est pas rare de l’observer sur des fils électriques en bord de route.
Fregata magnificens
C’est vrai qu’elle est belle cette frégate, appelée aussi Macari, quand on la voit planer au-dessus de la mer ! On la reconnaît facilement avec ses longues ailes étroites et pointues, sa longue queue fourchue, et son long bec à fort crochet. On la rencontre le long des côtes, surtout à proximité des ports de pêche. En pleine mer, un groupe de macaris qui tournoie est signe de présence de poissons pélagiques (thon, daurade, marlin). Les frégates superbes ne nichent pas en Martinique mais se regroupent sur le Rocher du Diamant et sur celui de la Caravelle.
Calidris himantopus
Localement nommé Chevalier pied-vert pour la couleur de ses pattes, on le rencontre facilement dans les mangroves, marais, vasières et lagunes peu profondes car il se nourrit de petits animaux aquatiques. C’est un oiseau migrateur surtout présent entre fin juillet et décembre.
Pelecanus occidentalis
Ce grand oiseau que tout le monde connaît avait quasiment disparu des Antilles pour cause de chasse intensive. Espèce protégée depuis les années 90, il revient sur nos rivages et on en voit de plus en plus. On peut l’apercevoir posé sur les rochers, les bateaux, ou en train de piquer une tête pour ramasser un maximun de poissons dans son grand bec à poche gulaire extensible. Le pélican est présent sur la côte caraïbe, surtout au nord. Quelques groupes ont été repérés à la marina du François, côté atlantique.