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Eglise Notre-Dame-de-l'Assomption

Edifice religieux, Site et monument historiques à Sainte-Marie
  • Vers 1688, une donation de monsieur Laquand permet d’édifier une église, le culte se déroulant jusqu’alors dans la chapelle des dominicains de Fond Saint-Jacques.

  • Gémosat, le lieutenant du roi indique que la construction d’origine de 14 mètres de long sur 8 mètres de large, en maçonnerie, s'élève au milieu du cimetière. Comme c’est souvent le cas aux Antilles, la tour du clocher est séparée de l'église. Cette disposition permet de limiter les conséquences d’un effondrement en cas de cyclone.

    Du fait de la régulière augmentation de la population, l’église s’avère rapidement trop petite et les agrandissements successifs des années 1850 restent...
    Gémosat, le lieutenant du roi indique que la construction d’origine de 14 mètres de long sur 8 mètres de large, en maçonnerie, s'élève au milieu du cimetière. Comme c’est souvent le cas aux Antilles, la tour du clocher est séparée de l'église. Cette disposition permet de limiter les conséquences d’un effondrement en cas de cyclone.

    Du fait de la régulière augmentation de la population, l’église s’avère rapidement trop petite et les agrandissements successifs des années 1850 restent insuffisants. En 1873, le conseil de fabrique décide la construction d’un nouvel édifice à un autre endroit plus sain, sur un morne, son emplacement actuel, et l’année suivante l’abbé Isaure donne le coup d’envoi des travaux. Mais une fois la maçonnerie, la charpente et la toiture achevée, les crédits font défaut et la construction est suspendue. Pour faire face au nombre grandissant de paroissiens, l’abbé Fabre obtient, en 1879, que l’édifice soit livré au culte en l’état. Son successeur, l’abbé Aubrain, fait reprendre les travaux et le 6 août 1891, l’église est consacrée par Monseigneur Carméné.

    Construite selon un plan basilical, elle se présente sous la forme d’un vaste édifice rectangulaire. On fait venir des reliques de Saint-Martial et de Saint-Jucondin, qui sont scellées dans le maitre-autel. Le cyclone de 1891 et de celui de 1903 occasionnent d’importants dégâts : la toiture est emportée ainsi que l’une des tours. La fête paroissiale a lieu le 15 août, jour de l’Assomption.
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